The Brides
Pièce de théâtre/danse contemporaine, vue le 5 décembre 08 au Glob Théâtre.
« Le lecteur, l’auditeur du conte génère ses propres fantasmes quant aux éléments de l’histoire qui ne sont pas explicitement décrits, ou aux ellipses. C’est ce fantasme qui m’intéresse. »
Faizal Zeghoudi, extrait de l'entretien avec le GLOB.
« Mais mon histoire est une histoire est une histoire de trahison car mon jeune marié a emmené une princesse plus belle que moi loin de la ville, ensemble ils se sont enfoncés dans la forêt, ils se sont mariés et ont disparu à tout jamais ».
[EXTRAIT DE L'OUVERTURE]
Les contes de fées sont-ils le ferment de l'imaginaire des sociétés puritaines ? Ne contiennent-ils pas dans leur vision manichéenne le terreau d'individus pré-formatés ? Avec The Brides, Harry Kondoleon détruit le cliché du couple parfait prince/princesse, faisant de l'un être veule, polygame et sardonique, lorsque l'autre est bien loin de l'épouse comblée. Pour pousser encore plus loin le mimétisme, l'histoire nous est délivrée par un narrateur, mais pour corser l'affaire sans début ni fin, et par ailleurs sans chronologie apparente...
Lointain cousin des travaux de Bruno Bettelheim sur la psychanalyse des contes de fées, The Brides refuse l'angélisme pour mieux pointer le conditionnement à l'épreuve dans ces mythologies populaires. C'est la seconde fois que Faizal Zeghoudi adapte la pièce, après une version dansée sous le titre Les Epousées (2000). Il y retrouve l'un des points fondateurs de sa démarche de chorégraphe: la question de la sexualité et de sa représentation.
Il s'attache à brouiller les frontières disciplinaires en s'entourant de trois comédiens et un danseur pour construire une oeuvre de scène qui mêle théâtre et danse. Le résultat est une performance déroutante et enlevée, affranchie de toute étiquette.
« Le lecteur, l’auditeur du conte génère ses propres fantasmes quant aux éléments de l’histoire qui ne sont pas explicitement décrits, ou aux ellipses. C’est ce fantasme qui m’intéresse. »
Faizal Zeghoudi, extrait de l'entretien avec le GLOB.
« Mais mon histoire est une histoire est une histoire de trahison car mon jeune marié a emmené une princesse plus belle que moi loin de la ville, ensemble ils se sont enfoncés dans la forêt, ils se sont mariés et ont disparu à tout jamais ».
[EXTRAIT DE L'OUVERTURE]
Les contes de fées sont-ils le ferment de l'imaginaire des sociétés puritaines ? Ne contiennent-ils pas dans leur vision manichéenne le terreau d'individus pré-formatés ? Avec The Brides, Harry Kondoleon détruit le cliché du couple parfait prince/princesse, faisant de l'un être veule, polygame et sardonique, lorsque l'autre est bien loin de l'épouse comblée. Pour pousser encore plus loin le mimétisme, l'histoire nous est délivrée par un narrateur, mais pour corser l'affaire sans début ni fin, et par ailleurs sans chronologie apparente...
Lointain cousin des travaux de Bruno Bettelheim sur la psychanalyse des contes de fées, The Brides refuse l'angélisme pour mieux pointer le conditionnement à l'épreuve dans ces mythologies populaires. C'est la seconde fois que Faizal Zeghoudi adapte la pièce, après une version dansée sous le titre Les Epousées (2000). Il y retrouve l'un des points fondateurs de sa démarche de chorégraphe: la question de la sexualité et de sa représentation.
Il s'attache à brouiller les frontières disciplinaires en s'entourant de trois comédiens et un danseur pour construire une oeuvre de scène qui mêle théâtre et danse. Le résultat est une performance déroutante et enlevée, affranchie de toute étiquette.
Cette pièce était très pertinente et intéressante. Malheureusement je n'ai pas tout compris, mais cette incompréhension a été comblé par un visuel plus que plaisant ! Artistiquement parlant, c'était (presque) parfait ! Les passages de danse étaient simplement excellents, les danseurs étaient synchronisés, le choix des danses et de la musique étaient en parfait accord.
J'en garde un excellent souvenir, et attends avec impatience la prochaine pièce !
J'en garde un excellent souvenir, et attends avec impatience la prochaine pièce !
Directeur artistique : FAIZAL ZEGHOUDI
Texte : HARRY KONDOLEON
Interprétation : YVONNICK MULLER, JÉRÔME THIBAULT, GUILHEM LASNIER, OLIVIER WAIBEL
2 commentaires:
ça m'intrigue, ça se jouait où ça?
Ça se jouait à Bordeaux, au Glob Théâtre...
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